dimanche 16 novembre 2014

LES 20 ANS DES TROUBLIONS, JOURNÉE DU DIMANCHE 28 SEPTEMBRE 2014.


Et dimanche, c'est reparti! matin répétition d'arsenic et vieilles dentelles. Aujourd'hui pas le temps de faire de cuisine, heureusement "Pouletman" (j'adore cette expression de Katia = c'est pour ça que je vous parle du poulet) est sur la place et nous lui en réservons deux!!! Comme dans la pièce… mais on verra ça plus tard car déjà Paskal et Robert arrivent : lui c'est le chanteur, Paskal Caron, et lui c'est le guitariste, auteur compositeur, Robert Degrenon de Trosly-Breuil… et tous les deux ils mettent l'ambiance avec des compos et des reprises avec un p'tit set de 50mn… Et nous dansons en pleine après-midi.  Petit bonus Kdo!!!






Vers 16 heures le spectacle commence. Mais d'abord   Jean-mi   arrive sur scène avec un copain de longue date, des années "Dutunnel" et "Bodzoo" avec L'Acte théâtral, 1998/1999 : c'était encore au XXème siècle… Il nous présente Olivier Cariat, créateur de la Cie "Conte là d'ssus,  conteur sur qui l'on peut compter pour nous mettre dans l'ambiance avec l'histoire de la vieille de Noël, celle qui ne voulait pas être toute seule le 24 décembre… et qui empailla ses amies pour lui tenir compagnie… Vous la connaissez pas ?  Faudra lui demander de vous la raconter comme seul il peut le faire… 


www.conteladssus.fr/

Restons sur   le même ton macabre et chaleureusement festif : à Brooklyn, dans les années 40, deux charmantes demoiselles pieuses et généreuses, Martha et Dorothée Brewster...

... ont trois neveux : Teddy, il est un peu... Il se prend pour le président des états-unis, il vit avec ses tantes.

 Un autre neveu, Mortimer, critique théâtral à la dent dure qui vient souvent les voir et les adore. Un autre Jonathan, mauvais sujet,  a quitté Brooklyn depuis longtemps.

Mortimer est amoureux d'Élaine, la fille du pasteur.

 Il la demande en mariage .

Mais y renonce quand il découvre un cadavre dans le coffre du salon.

 Affolé, il appelle ses tantes et leur montre sa macabre découverte, persuadé que Teddy est le responsable.

"Mais non mon petit, Teddy n'a rien à voir là-dedans. Ce monsieur est mort parce qu'il avait bu du vin et que dans ce vin il y avait du poison..."

Mortimer, atterré, comprend que ses tantes ont empoisonné ce monsieur Hopkins.
Mais pas que...

Et quand Élaine, aux anges, revient, il la renvoie sans ménagement : "La folie galope dans ma famille... Les Brewster ne doivent pas se marier."

Pour embrouiller encore un peu les neurones de Mortimer, Jonathan, très mauvais sujet,  revient chez ses tantes...

 accompagné d'un bizarre docteur,  chirurgien esthétique et d'un cadavre.

C'est rien de dire que les deux frères se détestent..




Jonathan et le docteur Einstein s'installent au grand dam des demoiselles Brewster.
Et fait la loi.
Et les tantes qui ne rêvent que de célébrer les funérailles de monsieur Hopskins. Teddy propose un plan.
Et la nuit...
... Transvasement de cadavre de la malle à la cave : Le canal de Panama.
Aussitôt remplacé par Monsieur Spénalzo.


Pour sauver ses tantes, Mortimer tente de faire endosser les meurtres par son frère Teddy et  le faire enfermer dans une maison de santé. Il veut aussi  mettre Jonathan et ses compagnons à la porte mais voilà ce qui arrive quand on est trop confiant.
Sur le point de se faire charcuter sadiquement. Par bonheur un retentissant coup de clairon de Teddy ameute la police.

Mortimer n'est pas sauver pour autant : O'hara, le policier, ravi de reconnaitre un éminent critique, lui raconte la pièce de théâtre qu'il a écrit et le laisse attacher pour plus de sureté.
"je braque mon pistolet et je crie "entrez!"

Le lieutenant Rooney entre, vire O'hara, libère Mortimer et neutrralise Jonathan.


Voici Monsieur Witherspoon, directeur de la maison de santé qui vient interner Teddy.
 Juste une petite signature :
Encore une petite formalité.
"Mortimer, ne le prends pas mal, tu as signé ces papiers comme notre proche parent mais voilà, tu n'es pas un vrai Brewster..."

"Elaine, vous avez entendu, j'ai une chance inouïe, je suis un bâtard !"

Plus rien ne s 'oppose au mariage et c'est en tête à tête qu'ils vont prendre le petit déjeuner. Tandis que les tantes s'apprêtent à partir avec Monsieur Witherspoon. mais aussi ce pauvre homme a l'air si seul, si triste.
"Monsieur Witherspoon, vous prendrez bien un petit verre de vin de prunelle, nous le fabriquons nous-mêmes."
Il boit et rideau, fin de la pièce.
(de gauche à droite) Philippe, Martine, Katia, Marie-Rose, Paule, Linette Jean-michel, Claude.


Cette pièce a été aussi amusante à regarder qu'à jouer et bravo aux comédiens d'avoir ingurgité toutes ces répliques. On a un peu manquer de temps mais l'histoire a été racontée. 
Et voilà, les 20 ans c'est fini et c'est un beau souvenir.

Prochainement , bonheurs et déboires du théâtre équestre...

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